sous réserve de droits
publié le 3 septembre 2007
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Le bilan:

Il est catastrophique. 
Lors des comités secrets réunissant les 
députés du 29 juin au 7 juillet, le député Favre estime les pertes à près
de 200 000 hommes côté français au bout de deux mois d'offensives.

Les résultats sont maigres: c'est tout juste si l'étau qui asphyxiait la 
ville de Soissons a été levé.

Côté français, c'est après cette grande tuerie que se développèrent  
des mutineries, particulièrement fréquentes après le 16 avril 1917, et 
concentrées essentiellement sur le Chemin des Dames et le front de 
Champagne


Côté allemand on évalue les pertes à 80 000 hommes.
A titre de précaution autant qu'à titre de représailles, les villages aux 
alentours du plateau furent évacués dans des conditions de trés 
grandre brutalité pour être déclarés zone de combat: ce fut le cas de 
Vorges.
L'échec:

Persuadé qu'il pouvait briser un front qui ne bougeait plus 
depuis deux ans, Nivelle avait affirmé que le soir même du 
17 avril  il coucherait à Laon, à vingt kilomètres derrières les 
lignes allemandes... 

Une longue et intense préparation d'artillerie qui commence 
le 2 avril, compromet tout effet de surprise et surtout, ne 
détruit que très partiellement les défenses allemandes. 

Le 16 avril, quand les premières vagues s'élancent à 
l'assaut du plateau du Chemin des Dames, elles se 
heurtent à des barbelés souvent intacts et elles sont 
fauchées par le feu des mitrailleuses allemandes. 

Dès les premières heures, l'offensive apparaît comme un 
échec. malgré des pertes particulièrement élevées (30 000 
tués et 100 000 blessés en 10 jours du 16 au 25 avril) et en 
dépit de ses promesses, Nivelle s'obstine au-delà des « 24 
ou 48 heures » annoncées…
Le plan Nivelle

Le 13 décembre 1916 Robert Nivelle remplace le général Joffre après 
l'échec des offensives d'Artois et de Champagne en 1915 et dans la 
Somme en 1916.
Il a lui même préparé le plan d'une nouvelle offensive entre Soissons 
et Reims pour le début de l'année 1917 sur le secteur du Chemin des 
Dames.
Plusieurs fois reportée, suite au repli stratégique allemand sur la ligne 
Hindenburg (ou Siegfried),  l'offensive est finalement fixée au 16 avril à 
6 heures du matin. Plus d'un million d'hommes ont été rassemblés sur
un front de 40 km  : placée en réserve, la Xe armée est chargée 
d'exploiter les succès des Ve et VIe armées qui doivent rompre le front.
Les objectifs: on voit que Vorges se situait sur la ligne du 4e
objectif, autrement dit à la pointe de la percée. Que serait-il 
resté debout si cela avait été atteint?
La disposition et le stationnement des troupes françaises avant 
l'attaque:
Les combats du plateau du Chemin des Dames
vus côté français depuis la vallée de l'Aisne. Le 
spectacle devait être le même depuis Laon côté 
Allemand...
Le général Nivelle planificateur de l'attaque
 L'OFFENSIVE
FRANCAISE 
DE 1917:
comment 
Vorges a bien 
failli être 
rayée de la 
carte
V O R G E S    e t    l e    C h e m i n     d e s    D a m e s 
V O R G E S     V O R G E S                       V O R G E S                          V O R G E S         V O R G E S
                                                                                                                                                                    V O R G E S               V O R G E S                          V O R G E S         V O R G E S         V O R G E S